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11 juillet 2011 1 11 /07 /juillet /2011 19:32

 Dimanche 10 juillet 2011

 

Photo de l'album de CédricAvant de repasser au siège en début de semaine prochaine, je m’arrête quelques heures à Chemillé, sur le séjour Studio Pop. C’est un assez gros séjour (70 ados) où nous proposons aux jeunes, qui, dans leur immense majorité pratiquent le chant ou jouent d’un instrument, d’enregistrer leur premier morceau dans des conditions professionnelles.

 

C’est l’occasion de voir sur le terrain les conséquences d’une décision de modification du séjour, que nous avions prise avant l’été 2010.

 

Des sciences à … Studio Pop ?

Mais avant de vous faire visiter Chemillé, il faut un petit retour en arrière. Comment en effet Telligo, le spécialiste à la base des séjours scientifiques, en est-il venu à faire un séjour tel que Studio Pop ?

 

Cela s’est, bien sûr, fait par étapes.

 

 

2006 et la naissance de Superstar

Le premier-né de nos séjours musicaux a été lancé en 2006 : « Superstar » pour les 8-12 ans. Il doit énormément à l’amicale pression de Philippe Benabes.

 

Philippe est l’un de no s plus anciens directeurs puisqu’il nous a rejoints dès 1998. Scientifique de formation (ancien élève de Centrale Paris), professeur d’électronique à Supélec, il a notamment rédigé une grosse partie de la pédagogie scientifique de Telligo pour les plus jeunes.

 

Mais Philippe a une autre passion que les colos et l’électronique : la musique. Il a sur le sujet une culture stupéfiante, il joue depuis des années dans différents groupes, il a déjà enregistré trois disques, et l’une des pièces de son F4 à Massy… est un véritable studio d’enregistrement.

 

Nos premiers séjours thématiques (« Les nouveaux voyages extraordinaires ») naissent en 2004. Après avoir résisté pendant 2 ans, nous craquons à l’été 2006 en programmant un séjour « Superstar » que Philippe se fera la joie de développer sur le plan pédagogique, et, évidemment, de diriger.

 

 

2008 et Studio Pop

Superstar est un séjour pour les plus jeunes, même si nous avons un peu remonté la tranche d’âge depuis. Devant le succès, il devient assez naturel de monter une version pour les ados.

 

Studio Pop voit ainsi le jour : ce séjour repose sur une équipe d’animation férue de musique ; pour aller plus loin, il inclut, pour chaque groupe de jeunes, des enregistrements en studio professionnel, ainsi qu’un concert live en fin de séjour.

 

 

Photo de Cédric

2010, une nouvelle formule

Ce séjour fonctionne mais, techniquement, la formule se heurte à une vraie difficulté. Le studio d’enregistrement impose de fortes contraintes :

-         Il faut gérer les très nombreux déplacements entre le centre de vacances et le studio 

-         De plus, tous les groupes n’avancent pas à la même vitesse : certains jeunes peuvent du coup être frustrés par un temps limité en studio.

 

La solution nous est proposée par Alain, salarié du siège, dont le fils est musicien professionnel au sein d’une association, Abrazik.

 

Cette association fait des interventions dans les collèges, les lycées, et, à l’occasion, les centres de vacances. Abrazik a la capacité technique d’équiper l’un de nos centres avec du matériel professionnel, de recréer ainsi des salles de répétitions, des studios d’enregistrement (3 salles ont été transformées en studio à Chemillé). Mais surtout, nous convenons avec Abrazik de la présence de musiciens professionnels sur le centre.

 

Cette nouvelle organisation représente un surcoût significatif, mais il nous semble que ce surcoût va vraiment se traduire par une amélioration de la qualité du séjour. Nous mettons donc ce nouveau fonctionnement en place à l’été 2010.

 

 

Visite de Chemillé

Tenir ce blog est un exercice difficile. En tant que président fondateur de l’organisme, je ne vais pas vous décrire par le menu les éventuels dysfonctionnements de nos séjours – encore que je n’ai pas hésité à citer depuis 8 jours des points sur lesquels nous devons progresser. Vous pouvez donc me soupçonner de tout peindre en bleu !

 

Mais pour ce qui est de Chemillé, j’ai été tellement bluffé par ma courte visite, que je prends le risque de n’en parler qu’en positif. Plutôt qu’un long discours, voici quelques photos et vidéos :

 

  • Un groupe de jeunes est en train de répéter avec Xavier d’Abrazik.

 

 

 

  • Une ado en train d’enregistrer la piste voix avec un autre membre d’Abrazik

 

 

 

  • Un des animateurs qui tient un atelier radio : travaillant lui-même chez Fun Radio, il a évidemment beaucoup de répondant et passionne les jeunes.

 

Une équipe d'animationL'équipe du séjour : directeur, adjoint, et Xavier de Abrazik. Merci les gars, good job !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cédric JAVAULT

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9 juillet 2011 6 09 /07 /juillet /2011 17:36

Samedi 9 juillet

Hier soir, je suis arrivé à Moncoutant, sur le séjour Hameçons et épuisettes, dirigé par Benoît. C’est le premier séjour Telligo qui est principalement consacré à la pêche. Notre centre de vacances est situé à 2km de Pescalis, le « premier centre Nature & Pêche en Europe ».

 

Tous les enfants à la veilléeQuel public ?

La première raison de ma venue, c’est que, vraiment, je suis curieux de voir à quoi ressemblent ces 44 enfants de 9 à 14 ans qui sont venus faire 11 jours… sur la pêche ! Je dois bien avouer que quand Fabrice, alors directeur marketing et communication de Telligo, a tenu à lancer le séjour, j’étais plus que réticent.

 

Détail qui avait pimenté nos discussions sur l’opportunité de monter ce séjour, le titre initial du séjour, avant que nous options pour « Hameçons et épuisettes » était « L’enfant et la rivière », comme l’œuvre de Henri Bosco. Sauf que, 27 ans plus tard, je me rappelais encore les terribles heures d’ennui à la lecture de ce petit livre, pour faire une fiche de lecture de 6ème. Oui, déjà à l’époque, j’étais plus matheux que littéraire !

 

Le séjour avait heureusement survécu à mon scepticisme, et donc bref, je découvre en arrivant qui sont ces jeunes ? 44 enfants… et 44 garçons ; un groupe particulièrement calme et posé ; plusieurs jeunes qui ont des connaissances encyclopédiques sur la pêche !

 

Mais plus sérieusement, ce qui m’intéressait en venant, c’était de voir concrètement sur le terrain un séjour sur lequel Benoît – et un tout petit peu moi-même – avions travaillé depuis un an.

 


Tout commence dès juillet 2010

Si l’idée d’un séjour « pêche » est de Fabrice, c’est Benoît qui, dès juillet 2010, nous avait indiqué qu’il était intéressé. Il est du coin, il est pêcheur lui-même, il est enseignant et a envie de monter les outils pédagogiques, c’est un directeur expérimenté : il sera donc le « pilote » du séjour, c’est-à-dire le directeur qui, en lien avec le siège, va le construire.

 


Octobre – novembre 2010

En tant que responsable pédagogique – fonction que je cumule avec la direction du groupe, j’échange avec Benoît et le marketing du siège jusqu’à caler la bonne formule.

   

  • Côté activités pêche, nous décidons qu’il y aura, en plus des sorties à Pescalis, la prise d’une carte de pêche par enfant pour l’étang municipal, une demi-journée à la ferme pédagogique toute proche ainsi qu’une activité de pêche de nuit.

   Tentes pour dormir quand même pendant la pêche de nuit

Visite de la ferme pédagogique de Moncoutant

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 

 

  • Fabrication d'une moucheCôté ateliers, les idées ne manquent pas : poissons de mer et de rivière, histoire de la pêche, cycle de l’eau et enjeux écologiques, du triton à la grenouille…

 

 

 

 

 

 

  • Bien évidemment, ce ne sera pas un stage intensif de pêche, mais une colo avec une large part aux jeux, aux veillées, etc.

Ce travail aboutit en décembre à la version finale de la présentation dans notre brochure commerciale, laquelle est imprimée à Noël 2010 et diffusée aux clients courant janvier 2011.

 

 

Début 2011

Benoît doit maintenant recruter quelques concepteurs (animateurs expérimentés ayant des compétences en pêche) pour créer les supports pédagogiques pour les futurs animateurs. Il supervise ce travail, et rédige en parallèle un projet type de séjour, tant pour formaliser sa propre réflexion qu'à l’attention des autres directeurs qui dirigeront plus tard ce séjour. J'interviens en travaillant avec lui sur le projet type de séjour, mais je lui laisse carte blanche sur les supports pédagogiques des ateliers en création.

 


Mai – juin 2011

Quelques aquarium du séjourAvec un peu de retard – désolé, Benoît, je n’ai pas été bon sur ce coup-là – nous finalisons une liste de matériel pour le séjour. Cela permettra, outre le matériel de pêche proprement dit, d’équiper le centre de différents aquariums, où j’ai découvert à mon arrivée des écrevisses, des grenouilles, des tritons… et divers poissons que je serais bien en peine de nommer (mais je vais aller demander aux enfants, je suis sûr d’en trouver un ou deux pour m’éclairer !)

 


Juillet 2011

L’intérêt de ma visite est de voir concrètement l’écart entre ce que nous avions imaginé et la réalité du terrain.

 

Par exemple, Benoît m’indique qu’il avait sous-estimé l’attente des enfants en termes de pêche. Il a dû recaler son emploi du temps pour mettre un peu moins de jeux, et un poil plus de pêche.

 

Alors que nous pensions que la pêche de nuit se terminerait au plus tard vers 23h ou minuit, certains enfants vont manifestement vouloir veiller plus tard. Après tout, pourquoi pas, à condition de prévoir de vrais temps de récupération dans les jours qui vont suivre.  

 

Il y a aussi eu une difficulté sur le recrutement des animateurs. Benoît a dépensé beaucoup d’énergie pour constituer une équipe compétente à la fois en animation et en pêche. Pour l’an prochain, il faudra manifestement augmenter le plafond de frais de déplacement des animateurs pour cette thématique : ainsi, les directeurs 2012 de Hameçons & épuisettes pourront recruter sur toute la France. Sans doute devrons-nous aussi contacter les clubs de pêche du département, pour mettre toutes les chances de notre côté.

 

Bref, autant que leçons qu’il faudra intégrer pour progresser encore l'an prochain.

 

 

Cédric JAVAULT

 

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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 23:00

Jeudi 7 juillet : radeau sur la Dordogne

L’un de mes très grands souvenirs d’animateur, c’est un séjour de juillet 1994 : radeau sur la Dordogne : construction des embarcations  par les enfants, puis 4 ou 5 jours de descente au fil de l’eau.

 

J’avais 21 ans, étais encore en formation BAFA, et travaillais depuis 10 mois, avec mon compère Olivier Moynot, à la préparation du premier séjour Telligo (qui s’appelait alors Altaïr) ; ce fameux premier séjour aura lieu le mois suivant.

 

Tandis que, comme le veut la tradition,  ma promotion de Polytechnique descendra les Champs-Elysées, le 14 juillet 1994, en tête des armées françaises, je ferai partie – au très grand désespoir de ma grand-mère paternelle – des quelques élèves non volontaires, et fêterai à ma manière cette très belle journée d’été, en pagayant la Dordogne pendant la journée, puis lors d’une magnifique veillée autour d’un grand feu de bois.

 

Cédric Javault avec 6 enfants

17 ans plus tard ou presque, en programmant mon petit périple sur le terrain, c’est avec bonheur que j’ai pu programmer une après-midi radeau avec le séjour « La Rivière Aventure » dirigé par Sébastien Fournier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une après-midi magnifiqueLes radeaux de la 1ere colo de Cédric Javault

Je ne vais pas être déçu !  L’accueil de l’équipe d’animation est très sympa. La météo, sans être exceptionnelle, est assez bonne, et les enfants sèchent vite au soleil après les jeux d’eau – qui consistent principalement à éclabousser à grande eau, à l’aide des pagaies, les radeaux qui s'approchent.

 

Les jeunes (11-14 ans), avec lesquels je vais échanger toute l’après-midi, passant de radeau en radeau, sont en or. Bon, je confesse, j’avais pris la précaution de les « acheter » en arrivant sur le séjour avec un grand pack de coca.

 

 

Voici par exemple Astrid, Benjamin et Maxence, filmés avec mon iPhone, au fil de l’eau : du haut de leurs 11 ans, ils vous expliquent qu’ils se sont rencontrés sur une colo Telligo l’an dernier, qu’ils ont gardé le contact toute l’année suivante, et ont décidé leurs parents – lesquels ne se connaissaient pas – à les renvoyer tous les 3 sur le même séjour :

 

 

 

 

 

L’équipe est extra. Très expérimentée et organisée, efficace sur la logistique (c’est essentiel sur un tel séjour), et vraiment attentive aux enfants. A l’arrivée au camping du soir, par exemple, le camp est très vite monté, les douches sont parfaitement gérées, pendant qu’une équipe s’occupe, avec deux animateurs, du repas du soir.

1ere colo de Cédric : Arrivée le soirMontage-du-camp.jpg1ere colo de Cédric : Feu de bois

 

Et en coulisses ?

Puisque l’angle de ce blog est de vous montrer des aspects cachés de la colo, voici quelques éclairages à ce propos.

Il faut déjà parler du travail d’intendance quotidien de l’équipe. Sur un séjour campé en itinérance, ce sont les enfants – aidés de l’équipe d’animation – qui cuisinent et font la vaisselle. Tous les jours, Sébastien et son équipe gèrent les stocks de produits secs, font les courses… pour 42 personnes (35 jeunes + 7 anims), et organisent le stockage des denrées au frais avant les repas.

Ce matin, alors que les tentes étaient démontées avant le départ, le groupe a subi un gros orage. Sébastien : « J’ai à peine vu le truc arriver. On a eu 30 secondes à peine  pour tout recouvrir de bâches, et protéger les sacs des enfants, le matériel du camp  etc. et se mettre à couvert. »

Aujourd’hui, quelques adultes ont transporté le camp pendant que les enfants descendaient : les enfants démontent leurs tentes et font leurs sacs ; les animateurs chargent, transportent, déchargent au lieu d’arrivée, puis montent les équipements communs (tente de cuisine, infirmerie). Comme il faut également faire les courses et retrouver le groupe à midi pour apporter le déjeuner, Sébastien me confie que la journée n’a pas été de tout repos.

Petit détail qui ne l’aide pas : Telligo a fait une erreur de réservation pour la taille du véhicule de suivi, à moins que ce ne soit l’agence de location (je n’ai pas encore éclairci ce point) ; toujours est-il que c’est à la limite d’être trop petit et que l’équipe « joue à Tetris » pour faire tout rentrer dans le camion à chaque déplacement du camp.

 

 

 

Cédric Javault

 

 

 

PS : quelques bonus

Notre maître nageur nous explique, carte à l'appui, la descente que nous faisons :

 

 


 

Les enfants au moment du départ à 14h30 :

 

 


 
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6 juillet 2011 3 06 /07 /juillet /2011 18:01

Mardi soir, j’arrive à La Brède, à côté de Bordeaux.

La-Brede.jpg

 

Le centre de La Brède est un de nos lieux de séjours « historiques », un cadre assez splendide où nous venons depuis plus de 10 ans et j’y ai personnellement encadré trois séjours ; j’y ai certains de mes plus beaux souvenirs d’animateur et de directeur.

 

 

Que de souvenirs !

Je me souviens notamment, avec émotion, d’un séjour international en 2003 pour les enfants du personnel de l’Agence Spatiale Européenne. 75 enfants de 8 nationalités, dont certains, totalement bi voire trilingues traduisaient les consignes de jeux à leurs copains… avant que notre équipe d’animation – elle aussi internationale (et travaillant donc en anglais) – n’en ait eu le temps. Je me souviens de la visite de Jean-François Clervoy (spationaute à l’ASE, 3 missions spatiales, lui aussi polytechnicien) à la Brède et de son super contact avec les enfants.

 

En faisant rapidement le tour du centre, mille détails me reviennent. C’est à cet endroit précis, qu’avec Alberto et Violette (deux animateurs qui sont restés amis… et qui, par ailleurs, se sont mariés, ils ont eu leur premier enfant l’an dernier), nous avions mené ce si beau grand jeu. C’est dans cette salle, au 1er étage, que je m’étais posé, le 21 avril 2002 à 20h pour entendre les résultats du premier tour…

 

La visite du chef

En passant au self pour le repas du soir, Thierry, le chef cuistot, que je n’ai pas vu depuis six ans au moins, me lance un bien inattendu « Ah, Cédric, ça alors ! ». C’est décidé, je tiens mon sujet du lendemain : visite des cuisines d’un centre de vacances.

 

Et donc, le lendemain matin, au moment de la préparation du repas, Thierry nous fait visiter :

 

 

 

Je ne suis pas un spécialiste ; au fil du temps, j’ai tout de même acquis quelques bases… sauf pour ce qui est de passer derrière les fourneaux (ma femme vous confirmera qu’en matière de cuisine gastronomique, j’ai encore, disons, quelques défis à relever) .

Voici quelques commentaires pour vous aider à voir un peu plus loin que la vidéo précédente :

 

Une réglementation très stricte

La réglementation sur la restauration en centre de vacances a considérablement évolué depuis 15 ans. C’est globalement la même que dans un restaurant, au détail près que, parce qu’il s’agit d’enfants, les contrôles sont réguliers et approfondis.

 

Premier principe : marche en avant

Pour faire simple, le circuit des denrées doit être pensé pour ne jamais mettre en contact des denrées « propres » avec d’autres sales. On isole ainsi les espaces de réception et de déconditionnement des marchandises, d’épluchage des légumes, de préparation des plats, de cuisson… et évidemment la plonge (vaisselle) et les locaux poubelles.

Cela implique évidemment un plan intelligent des différents espaces de la cuisine et des règles drastiques de déplacement du personnel et des denrées entre les différents espaces.

 

Deuxième principe : respect de la chaîne du froid

Chez nous, nous avons un seul réfrigérateur (auquel s’ajoute éventuellement un congélateur). Nous y mettons les fruits et légumes en bas, où il fait légèrement moins froid.

En centre de vacances, il y a classiquement trois réfrigérateurs : les laitages, les viandes, et les fruits et légumes ne ainsi sont pas conservés à la même température. A la Brède, ils ont même un 4ème frigo pour les boissons.

 

Troisième principe : traçabilité maximale

En cuisine, des relevés de température sont faits tous les jours sur chacun des frigo ou chambre froide. Toutes les étiquettes de toutes les denrées utilisées sont classées par date et conservées (cela pourrait être utile pour retrouver le numéro de lot d’un produit qui a posé problème).

 

Des équipements dimensionnés pour la collectivité

Dans la petite vidéo, vous voyez que poêles, casseroles et four sont à la dimension d’un  centre de vacances. Les grands fours peuvent cuire jusqu’à 250 portions de quiche en même temps (pendant l’année, le lycée de la Brède accueille 500 élèves). La plonge (machine à laver du local vaisselle) permet de faire passer environ 20 plateaux, 50 assiettes ou 300 couverts à la minute.

Les Fours, pour JAVAULT CEDRIC

quiches.jpg

 

 

à gauche, les 3 fours ; à droite, un chariot de quiches, prêt à aller au four pour la cuisson.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Rien à voir, mais j'ai un cadeau bonus pour tous ceux qui sont nostalgiques de leurs batailles de polochon de colo, le local de stockage de Ahun :

Polochon

 

 

Cédric Javault

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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 00:00

Mardi 5 juillet 2011 

Je suis toujours à Ahun, et je vais profiter du séjour Graine de Véto pour illustrer le mode de fonctionnement de notre recrutement. Ce séjour de 2 semaines accueille 68 enfants avec une équipe d’animation importante.

 

 

IMG_0473.jpgL’équipe de direction

 Voici Aurélie et Léa, directrice et adjointe de ce séjour. Aurélie est professeur des écoles, elle vient de quitter ses CE1, elle m’explique qu’ell e voulait absolument faire une colo centrée sur les « animaux ». Comme c’est son premier séjour chez Telligo, et que c’est un séjour avec beaucoup d’enfants,  elle est secondée par Léa qui encadre, elle, son 6ème séjour chez nous (dont, déjà, deux séjours Graine de Véto).

 

Très bonne animatrice, Léa a été « repérée » par ses précédents directeurs, et elle a suivi avec succès notre formation interne pour devenir adjointe.

 

 

 

Les animateurs

Après son recrutement en début d’année civile, l’équipe de direction est en charge de recruter les animateurs. Pour l’aider, Telligo a mis en place, et perfectionné au fil des années, différents outils.

 

Nous organisons tout d’abord, toute l’année des réunions à Paris et dans 20 villes de province pour rencontrer les postulants animateurs, leur expliquer notre fonctionnement, et vérifier l’intérêt de leur candidature. Telligo reçoit 6 000 CV par an, et valide environ 2 500 animateurs qui sont venus en réunion.

 

 

Le webanim de Cédric Javault

Webanim et au-delà

Directeurs, et postulants animateurs utilisent ensuite tous notre portail webanim, lancé dès 2002 et perfectionné au fil des ans. Plusieurs milliers d’animateurs mettent à jour eux-mêmes leurs diplômes, leurs compétences, leurs disponibilités, et peuvent chercher le séjour de leurs rêves… quand les directeurs cherchent de leur côté les animateurs qui complèteraient idéalement leur équipe.

 

Webanim fait gagner beaucoup de temps à tout le monde ; mais nous encourageons aussi nos directeurs à élargir leur recrutement au-delà de webanim, quand ils recherchent des profils spécifiques.

 

En l’occurrence, Aurélie a suivi nos conseils, et a notamment diffusé des annonces de recrutement dans les écoles vétérinaires. Son équipe d’animation comprend notamment 3 élèves en cursus véto, et deux autres en classes préparatoires du même cursus.

 

Bertrand, qui est venu sur le séjour avec son chien Tuc, entrera ainsi l’an prochain en 3ème année d’école vétérinaire. Et moi, je viens de réussir mon CAP de Youtube en mettant ma première vidéo en ligne, à savoir un atelier vétérinaire canin par Bertrand, et précisément le moment où les enfants, un par un, écoutent le coeur de Tuc au stéthoscope :

 

 

 

 

 

IMG 0452Formation

 

Nous réunissons enfin les équipes d’animation, un mois environ avant le départ, pour leur faire suivre une journée de formation interne le samedi et leur permettre de se réunir, séjour par séjour, le dimanche. C’est par exemple en formation que nous discutons avec les équipes des animaux à acheter pour l’animalerie (ici, celle du séjour à Ahun).

 

 

 

Cédric Javault

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 00:00

La première vague de séjours a démarré dimanche. Ce lundi matin, je passe au siège à Bagneux pour traiter quelques ultimes urgences, prendre la température côté production… et finaliser le lancement de ce blog. En début d’après-midi, c’est parti pour le sud.

 

Première destination : Ahun dans la Creuse.

Nous y gérons depuis plusieurs années notre plus important centre. La configuration des bâtiments permet d’accueillir, de manière indépendante, et sans se marcher sur les pieds, jusqu’à 5 groupes. Pour les fratries, c’est la possibilité de partir aux mêmes dates, au même endroit, mais sur des thématiques différentes.


Arrivée à Ahun à 18h 

Je fais le tour des 1ere étape de Cédric Javault : Ahungroupes (je vous ferai en particulier visiter plus en détail le séjour Graine de Véto demain mardi), je passe un peu de temps avec Christian, notre gestionnaire. C’est un directeur très expérimenté qui ne gère aucun groupe mais assure la coordination entre les différentes équipes d’animation, le personnel technique de nettoyage Telligo, et la restauration du centre. Il me confirme que l’organisation mise en place permet aux différents groupes de cohabiter sans se gêner.

 

 

 

Aider un jeune directeur à lancer s on séjour

En fin de journée, direction « Ma voiture au 1/10ème », 48 enfants, et un directeur, Julien, qui fait sa première direction.

 

L’angle que j’ai retenu pour ce blog, c’est de vous montrer l’envers du décor de notre métier, ce qu’on ne voit d’habitude pas. Il serait évidemment facile de ne montrer que des choses qui fonctionnent à merveille ; tout le monde comprend cependant bien qu’avec 20 000 jeunes accueillis tous les ans, nous avons forcément des incidents. Notre professionnalisme, c’est bien sûr d’abord de les limiter au maximum, mais c’est aussi de savoir les traiter rapidement, avant qu’ils n’aient de réelles conséquences.

 

Cédric, bien accueilli par les enfants

Julien est donc en première direction et, ce lundi soir, si je découvre un séjour « qui tourne », des enfants heureux (et d’ailleurs déjà moins calmes que le samedi soir – voir photo : avec Julien, nous arrêtons un début de bataille de polochon !), il y a quelques problèmes à régler.

 

Déjà, son organisation de l’espace me paraît compliquée : les principaux espaces de vie (chambre, foyer, grande salle d’activité) sont trop éloignés les uns des autres, les salles de montage des voitures ne sont pas idéalement situées, tout le matériel n’a pas été remonté en salle animateur… Après une petite heure de déménagement (qui va probablement, dans la durée, permettre un fonctionnement sensiblement plus fluide), Julien me confie qu’il n’avait pas vu à quel point l’organisation de l’espace était « stratégique ».

 

Copie-de-IMG_0433.jpg

Ensuite, le suivi sanitaire des jeunes. Suite à un problème personnel, l’assistant sanitaire formé par Telligo nous a  annoncé à 48h du dép rt qu’il ne partait plus ; il a été remplacé au pied levé, mais sans que le remplaçant puisse suivre notre formation. Je prends donc le temps nécessaire avec Léo, le nouvel assistant sanitaire, pour vérifier la mise en place de l’infirmerie, du cahier de soins, et du suivi des traitements pour les quelques enfants sous ordonnance. Il devra aussi reprendre toutes les fiches sanitaires pour les lire attentivement.

 

 

 

 

Julien a été un excellent animateur. Après quelques heures, je suis convaincu qu’il fera aussi un très bon directeur. J’espère – et très immodestement je pense – que les quelques heures passées avec lui entre lundi soir et mardi matin ont accéléré la mise en place de son séjour, au plus grand profit des enfants.

 

 

Cédric Javault

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3 juillet 2011 7 03 /07 /juillet /2011 00:00

Dimanche 3 juillet : réveil matinal

Virginie et moi avons, comme tous les parents – c’est bien connu – le plus adorable des petits garçons de la terre. Et comme tous les parents, nous nous émerveillons tous les jours de ses progrès.

 

Depuis très jeune par exemple, et sans aucun doute parce qu’il est très observateur, il a compris que nous ne mettions pas le réveil le week-end. Il se fait donc un devoir de nous réveiller, très régulièrement : on ne va tout de même pas le laisser jouer seul, à 6h30 le dimanche matin !

 

Gare Montparnasse

Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, et pour donner à Virginie une chance de se rendormir, je décide ce matin, d’emmener mon Philou aller « voir des trains », et d’en profiter pour être sur le terrain. Petit déjeuner express, rues désertes en banlieue sud puis à Paris : nous voici de bon matin Gare Montparnasse.

 

Une demi-douzaine d’équipes Telligo accueillent déjà les enfants, chacune sur son séjour. Certains anims sont déguisés (et nous avons même ci-dessous un ado sur Jeux et jeux de rôle qui est arrivé en cottede maille au départ ; à 14 ans, chapeau, il fallait le faire ! ).Catherine et Guy (responsable du service Grands Comptes et Directeur Général) passent entre les groupes pour vérifier que tout va bien, et orienter les familles.

 

Photo pour Cédric Javault : drapeau Telligo

Globalement, tout va bien en début de matinée : le Président avec son loupiot sur les épaules, cela amuse bien 2-3 animateurs, je renseigne bien quelques familles, dont une qui a confondu la gare Montparnasse et son annexe de Vaugirard, je salue Jean-Paul, notre confrère d'ACTJ, et les animateurs de Blanc Marine, qui sont aussi en gare ; mais globalement, je ne sers pas à grand-chose (enfin si, à montrer des trains qui partent à un petit bonhomme ravi). Nous quittons donc les lieux vers 9h45.

 

Gare Montparnasse, les choses vont se compliquer vers 10h quand la gare va se bonder et que parents et enfants commenceront à vraiment avoir du mal à circuler et à trouver leur groupe. Toutes nos excuses pour les victimes de cette petite cohue, nous devrons probablement réfléchir pour 2012 à étaler plus nos départs dans le temps où à avoir deux points de rendez-vous distincts pour concentrer moins de monde au même endroit.

 

 

Cédric JAVAULT

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 00:00

Pré et post H

Certains jeunes, qui viennent de province, doivent passer par Paris pour aller vers leur lieu de colo. Il paraît que la France est, de ce point de vue, l’un des pays européens les plus centralisés : toutes les lignes TGV convergent vers Paris, tout comme bon nombre de lignes intérieures aériennes.

 

Par exemple, pour un enfant de Brest ou de Lille, s’il va vers le Sud-Est, passage « obligatoire » par Paris. C’est ce qu’on appelle, dans notre métier, un préH pour l’aller – et un postH au retour.

 

Les préH se font traditionnellement très tôt le matin, de sorte que les enfants arrivent à Paris vers 8h pour prendre leur train avec le reste du groupe plus tard dans la journée.

 

J-1 et J+1

Mais, parfois, les horaires ne collent pas et il faut faire venir les enfants la veille. Depuis 3 ans, c’est l’organisation mise en place par Telligo : ce samedi 2 juillet, nous avons 27 enfants et 21 animateurs qui vont dormir dans notre centre à Paris, 141 rue Blomet, avant la grande journée de départ du dimanche 3 juillet.

 

Calme et sérénité

Nicolas, notre responsable pré et postH gère son affaire de main de maître, le centre est super bien organisé. Il me fait faire un tour rapide et je prends quelques minutes pour discuter avec les jeunes. Trois garçons, 10-12 ans, sont en train de lire des BD, avant le coucher.

« - Bonsoir, vous venez d’où les gars ?

-         Toulouse ; Brest et Marseille

-         Et demain, vous partez où ? »

Et ils me citent 3 séjours différents, ce qui est parfaitement logique vu notre organisation.

 

Du coup, l’ambiance générale est très calme, presque studieuse : les enfants ne se connaissaient pas il y a trois heures, ils partiront demain vers des destinations différentes. Quelques animateurs jouent tranquillement au tarot, d’autres discutent un peu avant de prendre du repos.

 

Avant le vrai début des vacances

Dès demain, à n’en pas douter, tout ce petit monde va plonger dans une ambiance plus forte, plus festive, les vacances sont sur le point de commencer.

 

 

Cédric JAVAULT

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28 juin 2011 2 28 /06 /juin /2011 20:00

Bonjour,

 

Mardi 28 juin 2011 : un curieux jour pour prendre de bonnes résolutions ! Cela fait 6 mois de retard pour l’année 2011… ou deux mois d’avance pour l’année scolaire 2011-2012. Mais, qu’importe, puisque ce sont les bonnes résolutions pour l’été !

 

Résolution n°1 : course à pied cet été.

Et plus sérieusement qu’en 2009 ou 2010. D’expérience, l’été c’est compliqué : entre les colos, les WE au bureau, les allers-retours sur le terrain, et même si j’arrive à prendre 2-3 semaines de vacances, je n’ai pas de rythme fixe… Alors, en pratique, je ne cours pas sérieusement l’été. On va essayer de faire un peu mieux en 2011. 

 

Résolution n°2 : ce fameux blog.

Cela fait presque trois ans que j’avais décidé de tenir un petit blog. Sans vraie prétention, juste pour raconter un peu de l’intérieur l’organisation de nos séjours. C’est la question du fils d’un très bon ami (11 ans) qui m’avait définitivement convaincu : « Mais alors, vu que les vacances ce n’est que 2 mois dans l’année, tu es en vacances tout le reste du temps ? ». C’est que j’aimerai bien, mais pas vraiment en fait ! Alors, c’est un peu cela, la « face cachée des colos » que j’ai envie de partager.

 

Sur le terrain !

L’occasion s’y prête particulièrement bien cette année puisque je commence la saison par un petit tour sur le terrain : du 4 au 17 juillet, j’ai prévu de visiter une petite dizaine de centres pour voir les équipes et les enfants sur le terrain, donner 2-3 conseils… et surtout pour faire le plein d’idées pour 2012. Je vais, pour commencer, pouvoir emmener mes lecteurs visiter les premiers séjours de l’été.

 

A vous de jouer

Ce blog sera un blog personnel. Ce n’est pas le blog de Telligo ou de Destination Découverte.  J’écris tout moi-même, je modère moi-même. Pour qu’un blog soit vivant, il faudra, de mon côté, faire des mises à jour régulières (et intéressantes !). Du côté des lecteurs, vous ne devrez pas hésiter à mettre quelques commentaires.

 

Je vais essayer de faire ma part, et j’attends avec plaisir vos questions et remarques.

 

 

Cédric JAVAULT

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  • : Le blog de Cédric Javault : le making off des colos
  • : Comment les séjours sont-ils organisés ? Quels sont les pépins que nous avons à régler... pour que les enfants ne s'en aperçoivent même pas ? Je vous invite à une petite découverte de cette face "cachée" de notre travail. Cédric Javault, président fondateur de Destination Découverte (sociétés Telligo et Cousins)
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