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7 juillet 2011 4 07 /07 /juillet /2011 23:00

Jeudi 7 juillet : radeau sur la Dordogne

L’un de mes très grands souvenirs d’animateur, c’est un séjour de juillet 1994 : radeau sur la Dordogne : construction des embarcations  par les enfants, puis 4 ou 5 jours de descente au fil de l’eau.

 

J’avais 21 ans, étais encore en formation BAFA, et travaillais depuis 10 mois, avec mon compère Olivier Moynot, à la préparation du premier séjour Telligo (qui s’appelait alors Altaïr) ; ce fameux premier séjour aura lieu le mois suivant.

 

Tandis que, comme le veut la tradition,  ma promotion de Polytechnique descendra les Champs-Elysées, le 14 juillet 1994, en tête des armées françaises, je ferai partie – au très grand désespoir de ma grand-mère paternelle – des quelques élèves non volontaires, et fêterai à ma manière cette très belle journée d’été, en pagayant la Dordogne pendant la journée, puis lors d’une magnifique veillée autour d’un grand feu de bois.

 

Cédric Javault avec 6 enfants

17 ans plus tard ou presque, en programmant mon petit périple sur le terrain, c’est avec bonheur que j’ai pu programmer une après-midi radeau avec le séjour « La Rivière Aventure » dirigé par Sébastien Fournier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une après-midi magnifiqueLes radeaux de la 1ere colo de Cédric Javault

Je ne vais pas être déçu !  L’accueil de l’équipe d’animation est très sympa. La météo, sans être exceptionnelle, est assez bonne, et les enfants sèchent vite au soleil après les jeux d’eau – qui consistent principalement à éclabousser à grande eau, à l’aide des pagaies, les radeaux qui s'approchent.

 

Les jeunes (11-14 ans), avec lesquels je vais échanger toute l’après-midi, passant de radeau en radeau, sont en or. Bon, je confesse, j’avais pris la précaution de les « acheter » en arrivant sur le séjour avec un grand pack de coca.

 

 

Voici par exemple Astrid, Benjamin et Maxence, filmés avec mon iPhone, au fil de l’eau : du haut de leurs 11 ans, ils vous expliquent qu’ils se sont rencontrés sur une colo Telligo l’an dernier, qu’ils ont gardé le contact toute l’année suivante, et ont décidé leurs parents – lesquels ne se connaissaient pas – à les renvoyer tous les 3 sur le même séjour :

 

 

 

 

 

L’équipe est extra. Très expérimentée et organisée, efficace sur la logistique (c’est essentiel sur un tel séjour), et vraiment attentive aux enfants. A l’arrivée au camping du soir, par exemple, le camp est très vite monté, les douches sont parfaitement gérées, pendant qu’une équipe s’occupe, avec deux animateurs, du repas du soir.

1ere colo de Cédric : Arrivée le soirMontage-du-camp.jpg1ere colo de Cédric : Feu de bois

 

Et en coulisses ?

Puisque l’angle de ce blog est de vous montrer des aspects cachés de la colo, voici quelques éclairages à ce propos.

Il faut déjà parler du travail d’intendance quotidien de l’équipe. Sur un séjour campé en itinérance, ce sont les enfants – aidés de l’équipe d’animation – qui cuisinent et font la vaisselle. Tous les jours, Sébastien et son équipe gèrent les stocks de produits secs, font les courses… pour 42 personnes (35 jeunes + 7 anims), et organisent le stockage des denrées au frais avant les repas.

Ce matin, alors que les tentes étaient démontées avant le départ, le groupe a subi un gros orage. Sébastien : « J’ai à peine vu le truc arriver. On a eu 30 secondes à peine  pour tout recouvrir de bâches, et protéger les sacs des enfants, le matériel du camp  etc. et se mettre à couvert. »

Aujourd’hui, quelques adultes ont transporté le camp pendant que les enfants descendaient : les enfants démontent leurs tentes et font leurs sacs ; les animateurs chargent, transportent, déchargent au lieu d’arrivée, puis montent les équipements communs (tente de cuisine, infirmerie). Comme il faut également faire les courses et retrouver le groupe à midi pour apporter le déjeuner, Sébastien me confie que la journée n’a pas été de tout repos.

Petit détail qui ne l’aide pas : Telligo a fait une erreur de réservation pour la taille du véhicule de suivi, à moins que ce ne soit l’agence de location (je n’ai pas encore éclairci ce point) ; toujours est-il que c’est à la limite d’être trop petit et que l’équipe « joue à Tetris » pour faire tout rentrer dans le camion à chaque déplacement du camp.

 

 

 

Cédric Javault

 

 

 

PS : quelques bonus

Notre maître nageur nous explique, carte à l'appui, la descente que nous faisons :

 

 


 

Les enfants au moment du départ à 14h30 :

 

 


 
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commentaires

J
<br /> Bonjour,<br /> <br /> Je suis curieuse : il y a une formation particulière pour les animateurs des camps itinérants (formation cuisine par exemple ?)<br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Au plan réglementaire, il n'y a pas d'obligation spécifique, outre bien entendu le BAFA et le BAFD. D'ailleurs, aussii curieux que cela puisse paraître, il n'y en a pas non plus pour tenir la<br /> cuisine d'un centre de vacances... ou d'un restaurant ouvert au public.<br /> <br /> <br /> Maintenant, la plupart des organismes, et c'est bien sûr le cas de Telligo et Cousins, ont dévéloppé des formations spécifiques ainsi que des outils pédagogiques dédiés.<br /> <br /> <br /> <br />
G
<br /> C'est vrai que c'est toujours enthousiasmant de retrouver des enfants plusieurs années de suite, alors que le catalogue est si riche d'autres découvertes ! C'est un plaisir d'autant plus grand<br /> qu'ils gardent contact, parfois pendant des années, indépendamment de toute intervention de notre part, et que c'est toujours une bonne surprise pour nous de les retrouver. D'ailleurs, j'attends de<br /> voir quels sont ceux que je connais déjà pour mon prochain séjour !<br /> <br /> Et pour commenter plus précisément le post de Cédric, je suis épaté moi aussi par l'organisation du bivouac : je crois que je suis trop vieux pour gérer un truc comme ça (quoique ça me donne bien<br /> envie quand même...)<br /> <br /> Enfin, pour le cas des enfants qui ont vraiment besoin de leurs parents, on en rencontre tous, et c'est vraiment désarmant parce que leur souffrance est réelle même s'ils se sentent bien dans le<br /> séjour. De fait, c'est une victoire sur cette souffrance, et un pas important dans leur croissance, chaque fois qu'ils restent, mais peut-on supporter cette souffrance ? En tant que parent, je ne<br /> sais pas ce que je ferais (pour l'instant mes enfants sont toujours partis avec moi, alors la question ne se pose pas de la même façon !)<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Quel plaisir de voir ces trois jeunes que j'ai animer l'an dernier repartir ensemble cette année pour une colo telligo!<br /> :-)<br /> <br /> <br />
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